Ma première expérience de Jeûne, pourquoi?
Après avoir découvert le jeûne à travers le livre de Thierry de Lestrade (voir article
Le Jeûne, une nouvelle thérapie?), j'ai voulu expérimenter le jeûne court. Dans cet ouvrage, il est montré comment le jeûne peut aider à guérir certaines maladies. Ayant la chance d'être en bonne santé en ce moment, ce n'était pas une raison d'essayer.
Il est également décrit l'effet détox et préventif de la pratique. En effet, pendant le jeûne, on laisse le système digestif au repos et lui permet de souffler. Le corps en profite pour en quelque sorte pour "s'auto-nettoyer".
Mon hygiène de vie entre 20 et 30 ans n'ayant pas été irréprochable (consommation régulière d'alcool et tabac, malbouffe occasionnelle), je me suis dis que ça ne pouvait pas me faire de mal.
Enfin, ses vertus spirituelles sont mises en avant depuis des siècles. C'est une occasion de mieux se connaître et de prendre du recul.
J'ai choisi une durée de 3 jours car c'est suffisant pour profiter des effets bénéfiques et on peut maintenir une activité normale, en évitant tout de même de faire d'importants efforts physiques. Je tiens à préciser que cet article n'a pas pour but d'inciter aveuglement à la pratique du jeûne, qui peut être déconseillée dans certains cas. Je tiens simplement ici à partager mon expérience personnelle. Pour des jeûnes plus longs, il est recommandé de se faire accompagner par une personne qualifiée, surtout la première fois.
Récit des 3 jours: boire, éliminer et s'aérer
Pendant ces 3 jours, du mercredi midi au samedi midi, je n'ai donc rien manger et seulement bu de l'eau et des tisanes. Je me suis endormi avec une légère sensation de faim le premier soir, mais comme on dit, "qui dort dîne": au réveil, je me suis sentit comme d'habitude.
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Se relaxer est essentiel |
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Rompre le jeûne en douceur |
Cette reprise en douceur est fondamentale et est a adapté selon la longueur de la pratique.
Bilan et réflexion
Contrairement à ce que j'aurai pu penser, je peux sauter plusieurs repas (ici 8 repas) et avoir une activité raisonnable sans faire de malaise. Le corps a suffisamment de réserves, dans le sang, le foie, puis le gras et les muscles, pour tenir sans apport de calories. Après un certain temps, il favorise d'ailleurs le gras plutôt que les muscles, toujours en préservant les organes vitaux. Durant ces 72 h, j'ai perdu 2 kgs, ce qui me semble raisonnable.
La faim se présente à intervalle régulier, surtout au début, mais passe rapidement, si on ne se focalise pas dessus. Et elle se fait de moins en moins ressentir le jeûne progressant. J'ai ressenti quelques sensations de faiblesses mais ca ne dure pas longtemps.
L'état d'esprit dans lequel on aborde le jeûne semble déterminant pour son bon déroulement. J'imagine que l'inquiétude et la peur peuvent rendre la privation relativement difficile... L'information est un allié de poids pour rassurer sur le processus, voir la séléction de livres ci-dessous.
La détente et la bonne humeur sont de mise pour profiter des
aspects agréables: plus de temps, clarté d'esprit propice à la réflexion
et la méditation, sensation de liberté et de joie.
La
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Cette indépendance temporaire par rapport à la nourriture, assez grisante, permet de prendre du recul quant à nos habitudes alimentaires. Bien sûr la nourriture est et restera une source immense de plaisirs gustatifs et de bien être. Mais elle peut aussi être à l'origine de déséquilibre et donc de maladie. Je me suis rendu compte que nos besoins réels ne sont pas si importants qu'on peut le penser, surtout dans notre société moderne. Et que bien souvent, notre appétit, stimulé en permanence, et la peur de manquer nous poussent à manger trop. La qualité devrait primer sur la quantité.
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